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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Épidémiologie des cholangiocarcinomes : quelles tendances ? Volume 27, supplément 6, Décembre 2020

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

Tableaux

Auteurs
1 UMR 1086 INSERM “Anticipe” Centre François Baclesse 14000 Caen
2 Service de chirurgie hépatobiliaire et pancréatique, centre hospitalier et universitaire de Caen, avenue de la côte de Nacre, 14032 Caen
3 Faculté de médecine de Caen, 2 avenue des Rochambelles, 14033 Caen cedex
* Correspondance

Le cholangiocarcinome représente moins de 3 % des néoplasies digestives. Ce terme regroupe des entités distinctes telles que le cholangiocarcinome intra-hépatique et le cholangiocarcinome extra-hépatique. Ce dernier est lui-même subdivisé en cholangiocarcinome péri-hilaire et cholangiocarcinome du bas cholédoque. Malheureusement, on déplore encore l’absence de code topographique spécifique pour le cholangiocarcinome péri-hilaire contribuant à des erreurs épidémiologiques et compliquant l’étude de ces entités différentes. Il existe, au niveau mondial, des différences importantes de l’incidence en raison de la grande variabilité des facteurs de risque associés à ce type de cancer. Récemment, l’augmentation dans les pays occidentaux de la stéatose hépatique et de l’obésité explique la hausse des taux d’incidence dans ces pays. En France, il semblerait que l’incidence du cholangiocarcinome soit globalement en augmentation dans les deux sexes, excepté pour le cholangiocarcinome extra-hépatique en diminution chez la femme. Attribuer un code topographique spécifique au cholangiocarcinome péri-hilaire semble indispensable afin de disposer d’études fiables.