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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Implication de la voie JAK-STAT dans la pathogénie des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin Volume 26, numéro 9, Novembre 2019

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4
Auteurs
1 Hôpital Lyon-Sud, Pierre-Bénite, Hospices Civils de Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1, Service de Gastroentérologie, Lyon
2 INSERM U1111, Centre International de Recherche en Infectiologie, Université de Lyon, Lyon
3 Hôpital Femme-Mère-Enfants de Lyon, Bron, Hospices Civils de Lyon et Université Claude Bernard Lyon 1, Service de Gastroentérologie, Hépatologie et Nutrition Pédiatrique, Lyon
* Correspondance

La voie JAK-STAT (Janus kinases-Signal Transducer and Activator of Transcription). est essentielle à la signalisation intracellulaire provenant d’une cinquantaine de ligands (cytokines), en particulier les interleukines (IL) et les interférons qui se lient aux récepteurs cytokiniques membranaires. La voie JAK-STAT, par son caractère redondant et ubiquitaire, est un élément central dans la modulation de la réponse immunitaire, notamment au cours des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI). Le rôle de la voie JAK-STAT dans la dysfonction immunitaire au cours des MICI concerne aussi bien l’immunité adaptative que l’immunité innée. L’inhibition pharmacologique des STAT est plus difficile à obtenir que celle des JAK, en raison de l’importance des séquences communes et redondantes entre les différents types de STAT. La complexité du fonctionnement de STAT3 qui peut avoir des rôles opposés selon le type de cellules (épithéliales ou lymphocytaires) dans laquelle elle s’exprime.Cibler la voie JAK-STAT est un défi pharmacologique au vu de la complexité de cette voie de signalisation. Il paraît important de pouvoir prédire les potentiels effets indésirables des inhibiteurs de JAK, par exemple à l’aide d’études précliniques.Le tofacitinib est une petite molécule orale dont l’effet inhibiteur cible principalement JAK1 et JAK3, et dans une moindre mesure JAK2 et TYK2. Le tofacitinib a récemment fait la preuve de son efficacité contre placebo en traitement d’induction et de maintenance dans la RCH.

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