Hépato-Gastro & Oncologie Digestive
MENUToxicité gastro-intestinale induite par les inhibiteurs de checkpoint immunitaire de type anticorps anti-CTLA-4 et anti-PD-1/PD-L1 Volume 25, numéro 3, Mars 2018
- Mots-clés : colite induite, CTLA-4, PD-1/PD-L1, biomarqueurs
- DOI : 10.1684/hpg.2018.1586
- Page(s) : 256-65
- Année de parution : 2018
L’immunothérapie est en plein essor en cancérologie. Elle est représentée par les inhibiteurs de checkpoint immunitaire, tels que les anticorps monoclonaux anti-CTLA-4 (ipilimumab), anti-PD-1 (nivolumab, pembrolizumab) et anti-PD-L-1 (avélumab, atézolizumab). Ces molécules peuvent induire des effets indésirables similaires aux maladies dysimmunitaires. L’une des toxicités fréquentes est l’entérocolite. Cet effet secondaire peut être grave et nécessiter l’arrêt de l’immunothérapie ainsi que la mise en route d’un traitement immunosuppresseur. Le nombre de patients qui reçoivent ces inhibiteurs de checkpoint immunitaire, en monothérapie ou en association, ne cesse de croître. Les gastroentérologues sont d’ores et déjà sollicités pour le diagnostic et le traitement des entérocolites induites par les inhibiteurs de checkpoint immunitaire. Ils le seront davantage à l’avenir. Cette revue a pour but de les aider à reconnaitre et traiter les entérocolites induites par les immunothérapies. Elle fait aussi le point sur les enjeux actuels de la recherche dans ce domaine.
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