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Hématologie

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Prise en charge du myélome multiple en première rechute après autogreffe de cellules souches périphériques Volume 22, numéro 6, Novembre-Décembre 2016

Illustrations


  • Figure 1

Tableaux

Auteurs
1 Service d’hématologie clinique, hôpital Saint-Antoine, Paris, France
2 Inserm UMRs 938, Paris, France
3 Université Pierre-et-Marie Curie, Paris, France
4 Centre Catherine-de-Sienne, Nantes, France
* Tirés à part

Au cours de la dernière décennie, le myélome multiple (MM) a connu des avancées significatives. L’introduction des « nouveaux » agents, inhibiteurs du protéasome (PI) et drogues immunomodulatrices (IMiD), et l’amélioration des soins de support ont conduit à une amélioration significative du devenir des patients. Le traitement de première ligne standard chez les patients « en forme » inclut une induction basée sur un PI et un IMiD, suivie d’une chimiothérapie par melphalan haute dose sous couvert d’une autogreffe de cellules souches hématopoïétiques (ACSH) et d’une consolidation/maintenance. Cependant, malgré ces progrès, le MM reste incurable et la majorité des patients rechutent. Les nouvelles générations de PI (carfilzomib, ixazomib) et d’IMiD (pomalidomide), ainsi que les nouvelles classes thérapeutiques : anticorps monoclonaux (élotuzumab, daratumumab) et inhibiteurs d’histone désacétylase (panobinostat) ont été évaluées avec succès dans le MM en rechute. Certaines de ces nouvelles drogues sont maintenant approuvées pour le traitement du MM en recrute. Cependant, le choix du traitement le plus approprié à la rechute peut être difficile. Cette revue résume les études les plus importantes afin de guider le choix du traitement le plus adapté à la rechute après ACSH, en fonction de la maladie, du patient et des traitements préalablement administrés.