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Annales de Biologie Clinique

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Immunorévélation des isoformes d’apolipoprotéine(a) : étude comparée de deux méthodes Volume 70, numéro 1, Janvier-Février 2012

Auteurs
Laboratoire de biochimie, UFR sciences pharmaceutiques et biologiques, Université de Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire, Laboratoire de biochimie, Institut Pasteur, Abidjan, Côte d’Ivoire, Laboratoire de biologie et de recherche pédiatriques, CHU de Reims, France, Laboratoire de biochimie médicale, Faculté de médecine, UMR CNRS/URCA N o 6237, Reims, France, Laboratoire de biophysique et de statistique, UFR sciences pharmaceutiques et biologiques, Université de Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire

Cette étude, qui a porté sur 102 donneurs volontaires présumés sains recrutés au Centre national de transfusion sanguine d’Abidjan, avait pour objectif de comparer deux méthodes de révélation des isoformes d’apolipoprotéine(a), ou apo(a), après séparation par électrophorèse en gel d’agarose-polyacrylamide contenant du sodium dodécyl sulfate (SDS-PAGE), suivie d’un électrotransfert. L’immunorévélation a été réalisée par colorimétrie enzymatique ou chimioluminescence. Les coefficients de variation intra-séries obtenus par colorimétrie enzymatique étaient compris entre 4,9 % et 9,2 %, et entre 2,9 et 4,6 % par chimioluminescence. Les deux méthodes ont permis la détection d’isoformes d’apo(a) chez tous les patients, même pour des concentrations de lipoprotéine(a) inférieures à 0,02 g/L. Elles ont fourni des résultats corrélés de façon significative (r = 0,96 à 0,98 ; p < 0,0001). Même si la révélation par chimioluminescence est plus performante que par colorimétrie enzymatique, ces deux méthodes peuvent être utilisées indifféremment.